Watt 1769

Inventeur écossais (Greenock, 1736 - Heathfield, 1819)

Fils d'un magistrat de Greenock (Ecosse), James Watt décide très tôt de sa vocation de fabricants d'instruments scientifiques. Après s'être formé à Glasgow puis à Londres, le jeune homme est chargé en 1757 de l'entretien des instruments de physique et de mathématiques à l'université de Glasgow.
Sept ans plus tard, tandis qu'il travaille à la réparation d'une machine atmosphérique de Thomas Newcomen, Watt ne peut que remarquer la trop importante consommation de vapeur qu'elle réclame, ce qui limite le rendement. Il conçoit alors sa plus grande invention : le condenseur séparé, annonçant l'avènement de la première véritable machine à vapeur. Watt dépose un brevet dès 1769, mais celui-ci ne sera exploité à échelle industrielle qu'à partir de 1775, grâce à l'association de l'inventeur avec Matthew Boulton, propriétaire de la manufacture de Soho, près de Birmingham. Entre-temps, James Watt met quelque peu entre parenthèses ses recherches et se consacre, avec succès, à son nouveau métier d'ingénieur civil ; en huit ans, il réalisera de nombreux relevés pour des voies de canaux en Ecosse.

 Mais Watt reprend bientôt ses travaux et brevette plusieurs inventions d'importance comme la machine rotative et surtout la machine à double effet (1783) dans laquelle le cylindre reçoit la vapeur alternativement par le bas et par le haut. Il apporte également d'autres améliorations à ses machines à vapeur : le parallélogramme de Watt (système de liaison à leviers articulés entre la tête du balancier et la tige du piston), l'indicateur de vapeur, ainsi qu'un régulateur centrifuge ou à boules (1788) assurant une vitesse constante au moteur. 

Le succès des inventions de Watt est immédiat et leurs impacts indéniables sur le développement industriel de la Grande-Bretagne du XIXème siècle. Petit à petit, tous les secteurs s'ouvrent à l'utilisation de ses machines à vapeur.

En 1800 prennent fin les brevets de Watt et tandis que la machine à vapeur tombe dans le domaine public, l'inventeur se retire de sa société pour voyager à travers l'Europe et se consacrer à ses recherches. Admis à l'Académie française des sciences en 1814 en tant que membre associé, James Watt décède à Heathfield (Angleterre) le 19 août 1819. Son nom sera donné à l'unité de puissance, le Watt (W), encore utilisée de nos jours.

Les machines à vapeur de Savery ou de Newcomen posaient le même problème de rendement et de continuité dans le mouvement. Au bout de quelques cycles de fonctionnement les machines s'arrêtaient. Il fallait les remettre en marche.


La machine de Watt exposée au musée d'York (UK) 

Afin d'améliorer la puissance et la régularité de sa machine à vapeur, James Watt eu l'idée de transformer ces machines "à simple effet" par des machines "à double effet" et d'y apporter certaines de ses inventions :

C'est en 1769 qu'il déposa un brevet pour sa nouvelle machine à vapeur. Il s'associa à l'industriel Boulton pour la fabriquer à grande échelle.

Il a reconnu que ses deux plus grandes inventions sur la vapeur sont l'œuvre de son employé Robert Murdoch (wikipédia : lettre à Boulton 17 juillet 1784)

En 1800 plus de 800 machines étaient fabriquées !